Articles de la catégorie : Autour du saut en parachute
De téméraires sportifs se lancent chaque année les défis les plus fous ; le saut en parachute n’échappe pas à leur courage. La preuve avec l’Autrichien Felix Baumgartner et l’Américain Alan Eustace qui ont sauté en parachute depuis l’espace. Si certains craignent déjà le saut en parachute depuis une altitude de quelques centaines de mètres, que dire de vivre une telle expérience, pourtant exaltante ?!
A deux années d’intervalles, deux sauteurs de l’espace se sont élancé depuis la stratosphère pour entrer dans le livre des records en inscrivant à leur palmarès le plus haut saut de l’espace réussi. Et ils y sont parvenus. En effet, le tout premier record de saut en parachute de l’espace était détenu par le professeur Auguste Piccard, qui monta à bord d’une cabine surmontée d’un ballon (à hydrogène) pour sauter d’une altitude de 16 201 m, le 18 août 1932 ; record battu en août 1960 par le pilote de l’US Air Force Joseph Kittinger qui atteignit une altitude de 31 330 mètres à bord d’une cabine de type Piccard pour s’élancer dans le vide, et effectua un temps de chute libre de quatre minutes trente-deux.
Une hauteur de plus de 39 000 mètres pour Felix Baumgartner !
L’Autrichien Felix Baumgartner avait réussi un saut de l’espace depuis une altitude de 39 045 mètres. Il était ainsi devenu le premier homme à franchir le mur du son en chute libre, plus exactement en atteignant 1,24 fois la vitesse du son, ce qui représente 1 341,9 kilomètres/heure. Sa chute libre, de 36 529 mètres, avait duré très précisément quatre minutes et vingt secondes, et le saut global, neuf minutes. Pour cela, il s’était élancé d’une capsule reliée à un ballon géant gonflé à l’hélium qui était monté dans les airs pour libérer le sauteur. Cela s’était passé le 14 octobre 2012 dans le ciel du Nouveau-Mexique. Cette expérience de saut chute libre depuis une telle hauteur rend, selon l’Autrichien, nécessairement humble ; contempler la planète bleue de si haut fait comprendre, confiait-il à son retour sur terre, « à quel point on est petit ». Après deux tentatives avortées du fait d’une météo défavorable, les conditions étaient alors idéales, ce dimanche, pour réaliser cet exploit sportif : un ciel dégagé et des vents très faibles. Deux heures et demi d’ascension dans son ballon lui avaient été nécessaires pour atteindre son altitude de saut de l’espace. Une dizaine de secondes lui avaient suffi, immédiatement après s’être élancé dans le vide, pour atteindre sa vitesse maximale. Felix Baumgartner n’était pas un novice en la matière ; il avait en effet réalisé plusieurs exploits en parachutisme : sauts depuis le viaduc de Millau, depuis les Tours Petronas de Kuala Lumpur ou encore depuis la statue du Christ rédempteur à Rio. Néanmoins, un entraînement de cinq années lui avaient été nécessaires pour se préparer à ce saut de l’espace. Un exploit qui avait été enregistré par plus de 35 caméras au sol et dans les airs, et notamment fixées à sa combinaison.
Une hauteur de 41 000 mètres pour Alan Eustace
L’Américain Alan Eustace a encore fait mieux que Felix Baumgartner, avec le record d’une altitude de 41 000 mètres, ce qui le plaçait lui aussi dans la stratosphère, mais non loin de la stratopause, laquelle sert de frontière avec la fin de l’atmosphère intérieure. L’un des vice-présidents de Google a en effet battu ce précédent record avec le plus haut saut en parachute et la plus longue distance en chute libre, c’est-à-dire sans parachute ouvert : il est tombé d’une altitude de 41 419 mètres, et n’a ouvert son parachute qu’à 3804 mètres d’altitude, soit une chute librede 37 615 mètres, laquelle a duré quatre minutes et vingt-sept secondes. La vitesse maximale atteinte a été de 1322 km/h. Là aussi, l’exploit a été enregistré par une caméra embarquée dans le casque du sauteur.
Deux sportifs aux expériences similaires
Dans les deux cas, alors même que le célèbre bang du mur du son a été entendu du sol, ce phénomène n’a pas été ressenti des sauteurs, selon leurs dires, sans doute en raison de l’épaisse combinaison pressurisée qui était la leur, et qui a dû amortir le choc. En outre, pour chacun des deux hommes, il ne s’agissait pas uniquement d’un défi et d’un plaisir tout personnels, mais d’un acte allant au-delà de la volonté de se dépasser. L’Autrichien souhaitait fournir aux scientifiques des données pour permettre aux gens d’évoluer en toute sécurité dans l’univers hostile de l’espace, tout en rajeunissant l’esprit de la découverte spatiale. Quant à l’Américain, il s’agissait pour lui de tester des combinaisons spatiales autonomes viables à 35 km d’altitude, afin de servir au développement d’un tourisme spatial en plein essor. En revanche, l’exploit d’Alan Eustace peut sembler plus impressionnant encore, car contrairement à Felix Baumgartner, il n’était pas abrité dans une capsule de haute technologie pour l’ascension, n’ayant pour sa protection que son scaphandre.
Néanmoins, aucun des deux n’a réussi à battre le temps de chute libre de Joseph Kittinger. Des volontaires pour se mesurer à cet exploit ?
Sauter en parachute avec son Rubik’s Cube dans les mains ? C’est la «solution la plus extrême pour résoudre son Rubik’s Cube» que propose Chris Walker.
A 42 ans le Rubik’s Cube est toujours d’actualité
Né en 1974, mis en vente en 1977, ce cube diabolique connait la gloire dès 1980. Son premier championnat du monde a lieu en 1982. Depuis, les records de tout type affluent sur le net via «YouTube».
Quelques records mondiaux dédiés au Rubik’s Cube
Le 22 novembre 2015, Lucas Etter résout son énigme en 4.9s en conditions «normales».
Le 19 avril 2015, Kevin Hays solutionne 8 Rubik’s Cubes en 2min04 sous l’eau.
Le 7 septembre 2015, Chris Walker termine son Rubik’s Cube en 60s en chute libre.
Le Rubik’s Cube s’autorise à sauter en parachute
Chris Walker combine sa passion de la chute libre avec celle des puzzles. Il est loin d’être novice dans ces deux domaines, comme en témoigne sa vidéo YouTube. Flegmatique, il effectue son saut, manipule son cube avec aisance, trouve la solution puis déclenche son parachute.
Vous pouvez aussi bien profiter du paysage durant votre chute libre.
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Les équipes de France de saut en parachute préparent activement les championnats du monde de parachutisme qui se dérouleront à Chicago du 10 au 21 septembre 2016. Cette compétition majeure est organisée tous les deux ans sous l’égide de la Fédération Aéronautique Internationale.
La plus grande compétition de saut en parachute
La France, qui avait été sacrée meilleure nation de parachutisme à Dubaï en 2012 remettra donc en jeu son trophée.
Les disciplines en compétition sont les suivantes : disciplines artistiques (freestyle et freefly), Voile Contact, Vol relatif, Vol relatif vertical, Pilotage sous voile et enfin, Parachutisme de précision d’atterrissage (PAV).
De nombreuses sessions préparatoires
Pour espérer conserver leur titre, un programme intensif de saut en parachute attend les meilleurs voltigeurs jusqu’à septembre, programme malheureusement soumis aux caprices de la météo. Au total, une cinquantaine de sessions sont prévues de mars à août sur tout le territoire français et même à l’étranger. Chaque discipline suivra son propre programme mais toutes les équipes se rejoindront pour les championnats de France de Vichy en août, dernière compétition avant les mondiaux de Chicago.
En France, plusieurs séances préparatoires aux championnats du monde de parachutisme auront lieu en Ariège. Les meilleurs athlètes français y seront présents pour trois périodes de travail : du 18 au 24 avril, du 25 juillet au 3 août et du 22 au 31 du même mois. La championne Emmanuelle Droneau, spécialiste de vol relatif vertical, sera très attendue. D’autres stages auront lieu à l’étranger, notamment en Espagne pour les sportifs de Vol relatif vertical.
Les 12 sportifs de la discipline de parachutisme de précision d’atterrissage sont en stage au Blanc (36) depuis le 29 février et jusqu’au 6 mars. Parmi eux le champion du monde 2010 Thomas Jeannerot et la vice-championne Déborah Ferrand. Le parachutisme de précision d’atterrissage est une épreuve d’adresse, elle consiste à atterrir sur un jeton jaune électronique pas plus gros qu’une pièce de deux euros.
Le but de toute cette préparation est d’effectuer un maximum de stage, ponctués par des compétitions, afin de préparer l’équipe à l’échéance finale des championnats du monde de parachutisme. L’objectif final, clairement affiché, est le podium dans chacune des compétitions et catégories.
Source – ffp.asso.fr
Saut en parachute insolite : un appel sur Skype en plein saut !
Vous rêvez de pouvoir effectuer un saut en parachute et vous avez enfin décidé de passer le cap et de concrétiser votre rêve.
Et par la même occasion vous cherchez une idée unique pour marquer ce grand événement qu’on ne réalise pas tous les jours.
Ça vous tente de faire un appel Skype avec un de vos proches, au moment de sauter en parachute?!
Ceci est une idée très originale qui a été réalisé par Roger Ryan, un jeune Irlandais qui était juste parti en vacances en Australie.
Ce dernier a décidé d’appeler ses parents, grâce à Skype pour leur faire un petit coucou mais également leur donner un magnifique aperçu de ses émotions avant, pendant et après avoir effectué son saut en parachute.
Dans un premier temps, les parents sont contents de pouvoir discuter un peu grâce à Skype avec leur fils parti en vacances, d’ailleurs son père ne réalise pas de suite et pense que son fils se trouve dans un bus.
C’est lorsque Roger Ryan annonce ouvertement à ses parents qu’il va effectuer un vol en parachute que des sentiments d’étonnement, d’émerveillement commencent à opérer auprès des parents.
Cette vidéo a été posté le 17 décembre dernier et à très vite fait le buzz sur le web.
Alors, vous aussi, cette expérience vous tente?! N’hésitez pas à tout mettre en œuvre lors de vol en parachute pour pouvoir étonner un proche en effectuant un appel Skype juste avant de sauter en parachute.
Cela vous permettra d’immortaliser ce grand moment et surtout cela laissera des souvenirs mémorables à la personne avec qui vous aurez effectué l’appel Skype.
De plus, la personne aura vraiment l’impression de vivre indirectement avec vous, ce grand moment et surtout de découvrir avec vous les magnifiques paysages depuis la caméra.
Sauter en parachute sera votre expérience unique et délirante, à partir du décollage jusqu’à l’atterrissage.
Source : ladepeche.fr
Vaincre sa peur du saut en parachute
Vous avez décidé de passer le cap et d’effectuer votre premier saut en parachute, mais un problème reste dans votre tête: cette peur de sauter en parachute.
Comprendre la peur du saut en parachute
Dans un premier temps, il est important de rappeler que ce n’est absolument pas de la lâcheté d’avoir peur de sauter en parachute mais vraiment de la peur.
Ce sentiment est entièrement normal, cela serait même étonnant de ne pas avoir cette sensation de peur qui nous envahit lors d’un saut en parachute.
Dans la majorité des cas, dès que la personne franchit la porte de l’avion, la peur s’installe immédiatement.
Quelques conseils pour vaincre sa peur
Voici quelques conseils qui peuvent aider à vaincre la peur du saut en parachute:
- Le briefing avant d’effectuer le saut est très important, il a pour but de bien expliquer à la personne le déroulement complet de cette expérience mais également de la mettre en confiance.
- Testez un vol en soufflerie peut être une bonne solution pour tester quelques sensations similaires à celles du saut en parachute, ainsi vous aurez un petit aperçu du ressenti, même si pour le saut en parachute, il faudra se laisser tomber dans le vide depuis un avion à une hauteur impressionnante.
- La volonté et la détermination : il faut absolument que ce soit une volonté propre à vous-même, ne sautez pas en parachute pour un pari, un défi lancé par un ami, il faut vraiment avoir envie de le faire, pour soi-même.
- Poser des questions aux professionnels qui vous encadrent : même si vous avez l’impression de poser une question bête, posez-la quand-même, il est important d’avoir une réponse à chacune de vos questions avant d’effectuer votre saut.
- Se conditionner : avant d’effectuer le saut, n’hésitez pas à vous isoler seul durant quelques minutes pour faire le vide dans votre tête, ceci est une première mise en condition.
Vous l’aurez compris, la peur du saut en parachute est une situation totalement normale pour tout le monde.
Le contrôle de la peur de sauter en parachute est différent pour chaque personne, mais l’essentiel reste d’avoir une réelle envie de tenter cette nouvelle expérience et ne pas y aller à reculons !
Un saut de 7620 mètres sans parachute !
Un Américain va effectuer un saut dans le vide depuis une altitude de 7.620 mètres sans parachute . Le parachutiste Luke Ainkins âgé de 41 ans et père de famille, a fait le pari fou de sauter en chute libre de 7.6 kilomètres (25 000 pieds). Ce saut sans parachute est en effet plus délirant que celui de son collègue Felix Baumgarther qui avait sauté en parachute de plusieurs dizaines de kilomètres en 2012. Luke Ainkins n’aura cette fois qu’un casque caméra sur la tête.
Le vol aura une durée de 2 minutes pour une vitesse de 300 kilomètres/heure, dépourvu de parachute. Le seul espoir de Luke Ainkins est un filet de 30 mètres sur 30, positionnée à 100 mètres du sol. Le parachutiste explique que le filet en question est similaire à celui utilisé pour les avions de chasse lorsqu’ils se posent sur un porte avion. Ils ne rebondissent pas, mais ils sont rattrapés et ralentis.
Le plus grand risque du saut dans le vide : l’évanouissement
Pendant le saut dans le vide, Luke aura un GPS auditif, un dispositif qui lui permettra de se diriger vers le filet. Le héros sera également guidé par une lumière qui indiquera la zone d’atterrissage pour qu’il puisse avoir la certitude que c’est bien le bon endroit. Son saut sans parachute sera orienté par ses mouvements et il se tournera pour atterrir sur son dos à environs 200 kilomètres/heures. Atterrir à côté du filet n’est pas le plus grand danger selon Luke Ainkins, mais bien la perte de connaissance pendant cette manœuvre. À une altitude pareille, cela arrive très vite, Luke aura donc un masque à oxygène durant la première partie de la chute. Il le donnera ensuite à un coéquipier, une équipe sera chargée d’immortaliser et retransmettre ce moment.
Des sponsors assisteront et payeront 1 million de dollars si tout se passe bien comme pour le défi de son collège surnommé le chanceux. Luke lance “ça a l’air dingue à première vue, mais ça ne l’est pas” et ajoute par la suite “je vais faire au moins 300 sauts de test pour me préparer, on va y aller étape par étape. Si on n’est pas content des tests, le saut sans parachute n’aura pas lieu, c’est un truc sérieux, ce n’est pas de la rigolade”. L’homme sait très bien de quoi il parle, car il a une expérience de 18 000 sauts.
Source : RTL.fr
Comment devenir moniteur de parachutisme ?
Le parachutisme est une activité sportive à ne pas prendre à la légère. Seul un moniteur de parachute est disposé à encadrer une personne souhaitant faire l’expérience du saut magistral en chute libre. Amateur ou professionnel, la pratique de cette activité physique implique une passion et un courage à portée de main et devenir moniteur de parachutisme requiert davantage des qualités irrépréhensibles tant sur le mental que sur le physique.
Les formations pour devenir moniteur de saut en parachute
Pour entreprendre le métier de moniteur de moniteur de parachitsme, le candidat doit remplir certaines conditions de formation acquises au cours d’une certaine période dans un centre ou un organisme de formation spécialisée. D’emblée, le candidat doit avoir suivi un cursus de formation qui regroupe certaines spécialités et différents niveaux pour l’achèvement d’un cycle. Le premier cycle est clôturé par l’obtention du diplôme professionnel parachutiste BEES 1. Cette période est divisée en trois étapes dont une formation pour l’obtention du brevet de secourisme, le passage au tronc commun et la partie spécifique (dans cet ordre). Chaque étape est délimitée par un examen de validation (ou possession du brevet) puis le diplôme en question est empoché si l’impétrant a réussi à la composition finale de la partie spécifique. Le second cycle quant à lui, fonctionne dans le même sens, mais il a fallu obtenir le BEES 1 depuis deux ans pour accéder au BEES 2. Si le candidat possède un BEES 1 et désire aborder une formation de haut niveau (pour les professionnels de haut niveau), il poursuit son cursus en tronc commun et le termine à la partie spécifique pour enfin obtenir son diplôme BEES 2. Les troncs communs peuvent intéresser des candidats libres dans la mesure où ils suivent des cours de soir ou à distance ou encore au cours d’une formation de quelques semaines dispensée par Jeunesse et Sports. Ces parties communes doivent inclure des matières communes à toutes les activités sportives entre autres la psychopédagogie, l’anatomie physiologie, l’éducation…Le candidat doit remplir d’autres conditions supplémentaires pour être admis à la formation de moniteurs. Il doit être âgé de 18 ans et plus et sélectionné à l’issu d’un test de préformation. En plus de ces critères, les candidats ayant effectué plus de 300 sauts en parachute sont également éligibles.
Des spécialités au choix pour se former au métier d’instructeur de parachutisme
On mentionne que le BEES 1 se propose un enseignement spécialisé en chute libre à savoir le TRAD pour la progression traditionnelle et la PAC et le tandem pour la progression accompagnée. Cette spécialisation s’oriente généralement vers les techniques d’enseignement et celles du parachutisme. Le parachutisme en général suggère le saut sur un parcours total de 4000 m, l’ouverture de la voile se déclenchant à partir d’une altitude de 1000 m. La méthode traditionnelle repose sur un saut en solo avec ouverture automatique, tandis que les deux autres nécessitent l’accompagnement d’un ou deux moniteurs. La PAC peut évoluer vers un parcours en solo après quelques exercices appréciables. À l’issue d’une formation théorique relative à ces spécialités, le moniteur informe des préliminaires pour effectuer un saut, ainsi que les gestes indispensables au cours du vol et les actions et mouvements à adapter pour une précision d’atterrissage.
Débuter par un stage pour compléter la formation
Le stage de formation comprend une partie théorique et une partie pratique. Au tout début, le cours est axé sur la théorie uniquement. Ensuite, le cours théorique est complété par quelques exercices de saut ou sur sol et s’en suit une période où les sauts et les pratiques au sol vont ensemble. Les jours suivants sont consacrés exclusivement aux sauts. Le stage PAC accorde une première projection avec accompagnement qui définira l’aptitude de l’élève au premier saut à 4000 m. Après ce test, il est libre de sauter à une fréquence qui lui conviendra sans être accompagné et peut exploiter les positions qu’il appréciera sur toutes les Drop Zones. En résumé, le déroulement de stage doit inclure trois phases à savoir la formation au sol, le premier saut et la phase de progression.
Des personnes qualifiées pour être moniteurs de saut en parachute
Dans le cadre d’un apprentissage de saut en parachute, de nombreuses personnes offrent les possibilités de former des gens pour ce type de discipline ou alors, aspirent à devenir moniteurs. À ce niveau, le professionnalisme est exigé pour l’exercice de cette fonction ou tout au moins, le moniteur en question doit justifier d’un profil convaincant. C’est pourquoi le recrutement d’un tel élément passe la plupart du temps par une sélection rigoureuse qui fait le point sur quelques critères bien approfondis. Mais cela ne doit pas signifier que l’amateurisme n’est pas autorisé dans ce sport, car il existe un bon nombre de personnes qui n’en font pas forcément leur métier, mais sont pourtant habilité à encadrer des apprentis et qui le font d’ailleurs très bien. Alors si eux y parviennent, pourquoi pas les personnes qui souhaitent réellement le devenir ? Mais comment devenir moniteur de saut en parachute professionnel ? Comme on l’a évoqué plus haut, le candidat doit acquitter une formation spécifique à la fin de laquelle une licence de parachutisme professionnel lui est attestée. La délivrance du brevet peut lui valoir une qualification d’instructeur au sol et en vol valable pour une durée de deux ans renouvelables. Cette capacité lui vaut l’attribution d’une licence de parachutiste professionnel à un exige quelques conditions bien définies.
Les particularités de la profession d’instructeur de parachutisme
Le métier d’un formateur de saut en parachute exige beaucoup de finesse et des compétences accrues. Il doit avoir une attitude rassurante envers ses élèves et leur transmettre le maximum d’expériences pour que ces derniers soient parfaitement accomplis lors de leur exploit. Par ailleurs, les qualités requises pour devenir moniteur en vol libre s’orientent vers la connaissance du milieu et du matériel puis celles des techniques de chute. Il doit se soumettre aux règles de sécurité qu’imposent l’exercice de son métier et est disposé à agir dans les interventions de secours. En plus de son sens de la pédagogie, il doit être apte à coordonner les démarches d’enseignement puis à piloter des projets. Par ailleurs, un moniteur justifiant d’une bonne condition physique et d’une autonomie est approuvé pour mener à bien sa fonction.
Dans le vidéo ci-dessus on se rend compte des difficultés auxquels peuvent être confrontés les moniteurs de parachutisme. En effet, on voit que le client qui ne coopère pas et ne respecte pas les instructions met en danger à la fois sa vie et celle du moniteur qui l’accompagne. Avoir les bons réflexes et savoir prendre des initiatives pour se sortir d’une situation périlleuse sont donc des qualités indispensables pour devenir professeur de parachutisme.
Une multiple implication dans les différents domaines du métier de moniteur de parachute
Envers ses élèves et dans son centre de parachutisme, le moniteur de parachutisme se charge d’organiser les séances de saut, de renseigner et d’apprendre à ses élèves les techniques de saut et l’usage du matériel, de les assister au moment des projections en l’air et au sol, d’entrer en action lors des accidents ou en cas de défaillances techniques, d’ordonnancer toutes les activités liées à la formation et responsabiliser les acteurs intervenants.
Des emplois à pourvoir dans et en dehors des activités de parachutisme
Parmi les débouchés, on trouve notamment l’éducation sportive, la direction technique d’une école de parachutisme, les emplois saisonniers dans les stations balnéaires en tant que moniteur de saut en parachute, etc. Depuis un poste basique jusqu’à une nomination plus avancée, certains employeurs engagent souvent un instructeur de parachute, un moniteur de chute libre ou un porteur tandem. D’autres responsabilités peuvent advenir de sa profession de parachutiste en dehors de la haute saison et porter sur des domaines et secteurs connexes tels que le secourisme, le ski, l’hôtellerie, etc.
Le salaire du moniteur de parachutisme
Un moniteur de saut en parachute professionnel est généralement bien payé. Il touche en moyenne 1950 €/mois avec indemnités comprises. Pour les ventes de prestations, un parachutiste professionnel peut encaisser jusqu’à 280 € pour une seule séance. Le moniteur indépendant quant à lui, est rémunéré en fonction du travail accompli. L’enseignement théorique lui rapporte 150 € par jour, mais il peut gagner plus avec la pratique.
Le vol en Wingsuit
Cette activité sportive a beaucoup de similitudes avec le saut en parachute. Il existe toutefois, une différence. Les personnes qui pratiquent ce sport sont dotées d’une combinaison spécifique caractéristique de cet exercice. Elle est souple, en forme d’aile et se gonfle d’air lors du saut, que ce soit d’un avion ou du haut d’une falaise. Cela permet aux pratiquants de diminuer leur descente et de planer durant un moment jusqu’à ce qu’ils ouvrent leur parachute et décident que c’est la fin de cette activité.
Histoire d’un sport extrême unique et recherché
De tout temps, les hommes ont rêvé de voler. Le vol Wingsuit est né petit à petit au fil du temps grâce l’esprit inventif de nombreux individus qui ont songé et imaginé qu’ils pourraient un jour avoir des ailes. Le premier à avoir engendré la naissance de ce sport est Clem Sonh, un parachutiste Américain. Il créera les premières ailes Wingsuit. Elles étaient conçues avec de la toile, du bois, de la soie, de l’acier, et il est possible aussi qu’elles aient été également composé d’os de baleine. Hélas si les premiers essais furent concluants il s’est tué en 1937 en pleine démonstration. D’autres hommes ont essayé et les échecs se sont succédés. Parmi les hommes qui ont essayé il y eut notamment Harry Ward, les frères Masselin et Léo Valentin. Durant le début des années 1990, Patrick de Gayardon, surnommé Deug, décida de remettre ce concept au goût du jour et de manière plus mathématique. Il élabora des ailes pensées pour gonfler avec la pression de l’air. C’est le 31 octobre 1997 qu’il fit une démonstration avec sa création en procédant à un saut en wingsuit non loin de l’Aiguille du Midi. Décédé à Hawaï en 1998, il est considéré aujourd’hui comme l’inventeur de ce sport extrême.
Législation du vol en wingsuit
La réglementation pour exercer cette activité est presque identique à la législation qui concerne le parachutisme. Les personnes qui souhaitent faire vol en wingsuit doivent également posséder un certificat médical qui stipule qu’il n’y a aucune contre-indication pour eux de faire ce sport et le document doit avoir moins d’un an. Les mineurs qui veulent faire cette activité devront fournir une autorisation écrite de leurs représentants légaux lors de leur inscription. Ils ne devront en aucun cas avoir moins de cinq ans. Enfin, selon le poids, l’âge et la taille du pratiquant, le moniteur jugera des procédures et de la marche à suivre à mettre en place, pour que tout se passe bien.
Formations et apprentissages obligatoires pour la pratique du wingsuit
Il est maintenant obligatoire pour toute personne qui souhaite pratiquer le vol en wingsuit, de pratiquer des stages pour obtenir un brevet de qualification. Ils sont au nombre de trois. Il y a le niveau débutant. Avant de démarrer cette formation il faut avoir déjà effectué 150 sauts en parachute et posséder un brevet BPA (brevet de parachutiste autonome). Par la suite, quand on a obtenu ce brevet de niveau 1, on peut accéder à un apprentissage pour obtenir un brevet de niveau 2 qui vous permettra d’avoir un statut confirmé. Celui-ci requiert donc que l’on possède un brevet BPA et wingsuit de catégorie 1 et également que l’on ait déjà fait 170 sauts minimums en parachute et 20 sauts en wingsuit. Enfin, après avoir poursuivi avec succès les deux premiers stages, vous pouvez accéder au stage expert de niveau 3. Cela nécessite que vous ayez un brevet C et D et un brevet wingsuit de catégorie 2. Bien sûr, cela va de soi, pour chaque stage que ce soit celui de catégorie 1, 2 ou 3, vous devrez connaître les réglementations en vigueur qui concernent cette activité sportive.
L’équipement utilisé pour faire du saut en wingsuit
Pour faire du vol en wingsuit il faut bien évidemment une combinaison. Cependant, il en existe trois types. Celle de niveau 1 est tout spécialement adaptée au débutant. Elle permet davantage de bouger les bras. Celle de niveau 2 est conçue plus spécifiquement pour les adeptes confirmés de cette activité qui veulent sauter en wingsuit. Dans ce cas, l’aile des bras permet moins de mobilité. Enfin, les combinaisons de niveau 3 de grande surface ont une possibilité de liberté de mouvement très réduite.
Records établis en wingsuit
On peut trouver de nombreux records inhérents à tous ceux qui aiment faire du vol en wingsuit. Un couple d’Australiens, Heather Swan et Glenn Singlement, ont sauté à une hauteur de 11, 27 km au-dessus du centre de l’Australie le 24 juillet 2008. Ça reste aujourd’hui le record du plus haut saut en wingsuit.
Le 28 mai 2011, un parachutiste japonais qui s’appelle Shin Ito a parcouru une distance de 23 km en wingsuit à 363 kilomètres à l’heure après avoir sauté d’un avion qui était à haute altitude. C’est un record mondial du plus long vol en wingsuit.
Gary Connery est un cascadeur britannique de 41 ans. Le 23 mai 2012, il s’est élancé d’un hélicoptère afin de sauter en wingsuit. Il s’était également muni d’un parachute de BASE jump. Il a effectué un saut au-dessus de Henley-on Thames qui se trouve dans le sud de l’Angleterre. Cependant, il n’a pas utilisé son parachute et il a atterri 731 mètres plus bas sans dommage sur un amas de 18000 cartons amoncelés à cet endroit pour limiter les dégâts et les répercutions que ça chute aurait pu provoquer sur son organisme.
Les risques liés à la pratique du wingsuit et mise au point sur la sécurité
Il faut être en excellente condition de santé quand on décide de faire un vol en wingsuit car on doit pouvoir faire preuve de réflexe et nos gestes doivent être sûrs quand on est en situation de saut. De fait, quand on est fatigué on n’est pas toujours attentif et malheureusement une seule erreur peut-être dévastatrice. De même, il arrive que l’on n’ait pas conscience de nos propres faiblesses et de nos craintes qui peuvent être sous-jacente. De fait, le risque d’être paralysé en plein vol par une crise de vertige est un point qu’il faut prendre en compte et qui n’est pas négligeable. Cela peut provoquer des vertiges, une baisse de la tension et même une perte de connaissance. En plein vol, il est bien évident que cela peut-être très grave. En outre, comme le saut en wingsuit implique que l’on s’élance dans les airs pour voler, il est important de prendre en compte les changements météorologiques. Le vent, la pluie peuvent représenter des facteurs de risque très importants si on n’y prend pas garde.
En conséquence, prendre la décision de sauter en wingsuit doit être un geste réfléchit qui implique que l’on sait ce que l’on fait. Faire cela pour fanfaronner auprès de ses copains par exemple malgré la fatigue et parce qu’on avait dit qu’on le ferait n’est pas judicieux. Il faut également bien se préparer et vérifier que toutes les conditions sont là avant de pratiquer ce sport.
Tarifs pour effectuer un saut en wingsuit
Le tarif pour une initiation de niveau 1 sur 3 jours est de 300 euros environ. Cela comprend l’inscription, l’adhésion de l’établissement instructeur, et les places d’avion duquel vous effectuerez le saut en wingsuit.
Un curé saute en parachute pour financer la restauration de son abbaye
Un saut en parachute pour récolter des fonds
Le Père Guillaume brave sa peur pour rénover son abbaye. En charge de l’abbaye de Marcilhac-sur Célé (Lot) depuis cinq ans, le Père Guillaume SOURY-LAVERGNE se donne pour mission de sauver cet édifice âgé de plus de mille ans.
L’urgence est de trouver 50 000 euros pour la rénovation d’un orgue victorien de 1886 offert par une paroisse du Yorkshire (Grande Bretagne).
Le centre de parachutisme de Cahors s’en mêle
Le Père Guillaume lance son appel aux dons initial sur France3 Midi Pyrénées en mars 2015 suivi d’une collecte sur Credifunding.fr.
Le centre de parachutisme de Cahors met alors le Saint homme au défi: une aide à la collecte contre son saut en parachute.
La récompense du saut en parachute est fixé à 25 000 euros: la cagnotte doit les atteindre pour «faire sauter l’Abbé».
Le site Credofunding récolte également 39 300 euros à la fin du projet.
Viennent enfin s’ajouter les 30 000 euros d’aide de l’état et des collectivités locales.
Le 17 juillet 2015, pour les 50 ans du centre de Cahors, tel un cadeau des cieux, le Père Guillaume réalise son bapteme en parachute et réunit ainsi les fonds nécessaires pour restaurer son abbaye.
source de l’article : http://www.francetvinfo.fr/culture/le-cure-parachutiste-a-reuni-la-somme-pour-commencer-a-restaurer-son-abbaye_1050693.html
Récit d’une arnaque au bapteme parachute
Flytandem : 3 ans d’escroquerie et puis s’envole
Née le 22 Juillet 2013 à Laon (Aisne), la SAS «Flytandem» s’éteint le 31 Juillet 2015 par liquidation judiciaire. Ses victimes s’accumulent.
Des prix de sauts en parachute attrayants pour des prestations fantômes
Si réserver un baptême de parachute via Sautparachute-paris.com promet un moment inoubliable, ce n’est pas la même chose pour Flytandem.fr… surtout pour le porte-monnaie !
Flytandem est présentée comme «Une Société picarde qui propose des sauts en parachute un peu partout en France et qui n’honore pas ses prestations vendues» par France 3 Nord Pas de Calais (15/07/2015).
Elle offre des sauts annulés, reportés et des photos ou des vidéos non délivrées.
Les différents sauts en parachute encaissés par «Flytandem» font parler d’eux
Sur Facebook, le groupe «Flytandem arnaque», créé le 6 Juin 2015 compte à ce jour 583 membres.
Depuis le 14 Juillet 2015, unsautverslajustice.olympe.in guide les victimes dans leurs procédures judiciaires à l’encontre du gérant, Stéphane BERTIN.
Actuellement, ce site dénombre 274 comptes, 202 sauts non réalisés soit 55 881.57€ de perdus.
Les témoignages des victimes sont recueillis par la presse ou la télévision («La Voix du Nord», «L’Union», «BFMTV»…).
Nous sommes triste de voir la profession salie par cette mauvaise publicité et souhaite de tout cœur que justice soit rendue.